jeudi 11 octobre 2012

La presse parle de l'Atelier du Bonheur de Niort


La Nouvelle République

Deux-Sèvres - Niort - Société

Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?

06/10/2012 05:46

Christel Cosaque. Le concept des Ateliers est né à Montpellier. « On ne prétend pas guérir les gens, ni soigner les dépressions. On peut juste venir pour apprendre à lâcher prise. »
Christel Cosaque. Le concept des Ateliers est né à Montpellier. « On ne prétend pas guérir les gens, ni soigner les dépressions. On peut juste venir pour apprendre à lâcher prise. »
Christel lance les Ateliers du bonheur à Niort pour apprendre à se regarder et à regarder le monde d’un autre œil. Râleurs invétérés : le bonheur, c’est maintenant.

Yves Revert
J'ai eu une période où je me suis retrouvée tellement bas. Quand tout va mal et qu'on a l'impression qu'on ne va pas s'en sortir. Et puis à un moment, je me suis dit : ça suffit maintenant ! Je suis d'un tempérament plutôt optimiste, cette déprime, ça ne me correspondait pas. Une expérience dont Christel Cosaque fait aujourd'hui profiter les autres. Elle ouvre à Niort les Ateliers du bonheur. Le premier s'est tenu dimanche dernier à la maison des associations de Sainte-Pezenne. Le prochain est fixé le 3 novembre.
Jeux et prises de paroles
Le concept a été inventé à Montpellier par une psychologue, Cécile Neuville, et une coach en image, Anelor Dabo. Par petits groupes de deux à dix personnes maximum, durant trois heures, sous forme de jeux, d'exercices, de prises de paroles, on travaille sur soi-même. C'est quand le bonheur ? C'est tout de suite si on sait regarder d'un autre œil le monde et soi-même. Voilà à grands traits l'idée maîtresse de ces ateliers.
Fortes de leur succès, Cécile Neuville et Anelor Dabo étendent le concept à la France entière. Christel Cosaque a suivi une formation pour animer ces rendez-vous.
Apprend à se regarder et à regarder le monde sous un angle positif, cela peut paraître relever de la méthode Coué à la portée du premier venu. Sauf que si on tente de se l'appliquer à soi-même seul dans son coin, le naturel râleur reprend vite le dessus. « Souvent, on se dit : " Il faudrait que je fasse ça pour que ça aille mieux " mais on ne le fait pas. Là, on se donne des objectifs, des moyens d'action, on prend des engagements vis-à-vis de soi-même et du groupe », explique Christel Cosaque.
Engrenages
Les ateliers servent de déclic : « C'est un travail quotidien, des petites pièces à remettre en place pour que les engrenages tournent mieux. » Sur quels piliers fait-on reposer nos vies ? Le travail ? Le couple ? Un hobby ? On y réfléchit lors des ateliers. Une majorité de femmes les fréquente. Certains viennent en couple. Pas d'ambiguïté : « On ne prétend pas guérir les gens, ni soigner les dépressions. On peut juste venir pour apprendre à lâcher prise. » On ne joue pas non plus béats simplets. Oui, la vie est difficile, parfois cruelle. Mais même quand ça va mal, il y a des choses qui vont bien.
Prochain atelier le 3 novembre de 15h à 18h. Tarif : 29 €. Inscription : 06.80.04.26.05 ou par mail :
ateliers.happysmile@gmail.com